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Mon mémo de rando ...

 Sur les Traces de Marie Madeleine est une randonnée au coeur du massif de la Sainte Baume qui nous mène à la baume sainte, la grotte qui abrita Marie Madeleine.

Depuis le parking, emprunter le GR9 vers le Sud. Après avoir longé un champs ensoleillé, nous pénétrons dans la somptueuse forêt de la Sainte Baume. Prendre à droite, vers l'Ouest après le petit pont, toujours sur le GR.

Arrivés à la croisée des chemins marqué d'un petit obélisque blanc éclatant, nous quittons le GR pour suivre le large sentier direction Sud-Ouest. Bien qu'une croix jaune ait été apposée sur un tronc au départ de ce chemin, nous constatons vite que ce dernier est bel et bien balisé en jaune.
Suivre cette trace jaune sur ce sentier ombragé et reposant.
Traverser une piste perpendiculaire à celle sur laquelle nous marchons et suivre les traces jaunes sur le petit sentier qui se poursuit face à nous.
Après avoir passés une bâtisse sur notre gauche, nous poursuivons notre route en suivant les traces jaunes.
Á la côte 675, il faut obliquer franchement à gauche (présence d'un panneau de signalisation "U50") pour emprunter une piste qui s'élève légèrement direction Sud-Est puis vire vers l'Ouest.

La randonnée se poursuit en direction de la ferme Giniez dont les traces jaunes nous font longer la propriété.
La piste s'accentue alors très fortement, c'est un tout petit raidillon qu'il faut passer pour venir buter sur un nouveau sentier. A cette intersection, un arbre face à nous porte des traces vertes et un panneau en bois indique sur notre droite la direction du Plan d'Aups. Cette indication ne nous intéresse pas, c'est de l'autre côté, vers l'Est que nous souhaitons poursuivre. Des traces vertes et des traces jaunes jalonnent ce sentier toujours aussi ombragé.

Passer un oratoire, à notre droite au bord du chemin, et poursuivre la randonnée en restant très attentif. Un peu plus loin, une marque de bifurcation verte très peu visible, est tracée sur un rocher qui affleure au milieu du chemin. Un petit sentier part sur notre droite dans la végétation vers le Sud.
Il faut le suivre, il est balisé en vert.

Le sentier va rapidement s'accentuer, il y a un dénivelé d'environ 100 m. à grimper sur une pente assez raide avec plusieurs petits ressauts rocheux. 
Lorsque la pente devient plus douce, nous sommes parvenus à la grotte aux oeufs (environ 1h00 depuis le départ).
Il est possible d'y entrer mais il faut être prudent car le sol est glissant. Il faut également être respectueux des animaux nocturnes qui s'y réfugient pour leur repos diurne.
Reprendre la randonnée et poursuivre plein Est en balcon. Ce cheminement offre des vues exceptionnelles sur la plaine au travers des trouées de végétation.
Suivre ce sentier un peu accidenté, passer l'ermitage de Dalmace Monier (15 min. depuis la grotte) puis, récupérer le sentier Rouge sur lequel nous venons buter (environ 1h30 depuis le départ).

Notre randonnée repart vers l'Ouest en direction du Pas de la Cabre vers lequel les traces rouges guident nos pas (compter environ 2h00 depuis le départ, ce timing varie en fonction des pauses et du temps passé à découvrir grotte et ermitage).
Du Pas de la Cabre, en crête à 950 m. d'altitude, prendre la direction Nord-Est sur le GR98 pour rejoindre la Chapelle du Saint-Pilon.

Après environ 2h20 de marche (depuis le départ de la randonnée), nous découvrons la représentation de Marie Madeleine en fond de chapelle.

Nota : De retour sur cette randonnée en mai 2018, il apparaît que cette chapelle a été restaurée depuis ma précédente visite. La nouvelle représentation de Marie Madeleine n'est pas du plus bel effet, j'ai l'impression de trouver une sorcière en cage, c'est vraiment dommage. Je suppose que cette représentation trouve des adeptes, perso. je ne suis pas charmé. 

En arrière du monument religieux, en bordure de falaise, un magnifique point de vue est aménagé pour le bonheur de nos yeux.

Poursuivre sur le GR pour rejoindre le col du St Pilon en 15 min. environ.
Redescendre par le GR9, le sentier est aménagé en escalier, des oratoires jalonnent le chemin de pèlerinage, passer la chapelle des Morts (plus connue sous l'appellation Chapelle des Parisiens).

En arrivant à la croisée des chemins marqués d'un nouvel oratoire, nous montons vers le sanctuaire. C'est un lieu de méditation où l'on peut ressourcer le corps et l'esprit (environ 2h45 depuis le départ).  

Après le recueillement, il est temps de poursuivre la randonnée. Il faut redescendre vers le dernier oratoire croisé en venant et suivre la direction "Hostellerie de la Sainte-Baume" par le Chemin du canapé GR9 (variante : il est aussi possible de suivre la direction "Chemin des Rois" par les 3 chênes, cet autre parcours est un tout petit peu plus long).

Le GR9 redescend sous la frondaison épaisse des arbres majestueux qui constituent cette fraîche forêt. Ici tout est paisible, on voudrait que ce cheminement de retour ne cesse jamais, ce lieu a une âme, il invite à la méditation.
Le sentier est aménagé en marches d'escalier à de nombreux endroits. Au bout de 30 min. de descente environ, nous regagnons l'obélisque blanc immaculé croisé à l'aller.

En poursuivant sur le GR9, il faut environ 10 min. pour regagner le point de départ en sens inverse du chemin emprunté au départ de cette randonnée.

 

Loulou

Petit résumé de l'histoire "biblique" de Marie Madeleine rédigée par un profane ... Marie Madeleine, est la pécheresse qui s'introduisit chez Simon le pharisien, un soir où celui-ci organisait un repas auquel Jésus était convié. Elle se précipite alors aux pieds du Christ, les inonde de larmes, les embrasse, les enduit de parfum et les essuie de ses cheveux. Jésus lui pardonne ses pêchés, il est dit qu'il l'avait ainsi libéré de sept démons. Marie Madeleine demeurera, dés lors, auprès de Jésus, suivra son enseignement, deviendra un de ses plus fidèles et importants disciples et diffusera la foi de Dieu. Elle se tiendra au pied de la croix quand Jésus sera crucifié et sera la première à qui Jésus apparaîtra après sa résurrection pour lui demander de réunir ses apôtres, elle obtiendra ainsi le titre d'apôtre des apôtres.  A la mort de Jésus, pour fuir les persécutions dont feront l'objet les apôtres et disciples du seigneur, Marie Madeleine décide de partir en barque. Elle est accompagnée, dans son voyage, de Lazare, son frère, de Marthe, sa soeur, de Maximin, un des soixante douze disciples du Christ, de Marie-Jacobé et de Marie-Salomé. Ils atteignent le rivage aux Saintes-Maries de la Mer et débutent l'évangélisation de la Gaule païenne. Marie-Jacobé et Marie-Salomé restent sur place pour évangéliser la région tandis que Marthe remonte le Rhône vers Avignon et s'installe à Tarascon après y avoir vaincu la Tarasque.  Maximin part évangéliser la Région d'Aix enfin Lazare et Marie Madeleine débarquent à Marseille pour porter la voix du Seigneur. Les navettes, fabriquées dans les fours de l'abbaye de Saint-Victor et si chères au coeur des Marseillais, symbolisent leur arrivée sur les rivages de la cité Phocéenne. Marie Madeleine quitte ensuite son frère Lazare pour rejoindre Maximin qui avait construit dans le terroir aixois un lieu de prière pour les nouveaux chrétiens. Marie Madeleine attirée par les terres paisibles qui donnent, aujourd'hui encore, naissance à l'Huveaune,  quitte Maximin pour une retraite de méditation en ermite dans le massif de la Sainte Baume. Elle consacre le reste de sa vie à prier et adorer son libérateur Jésus Christ. La tradition raconte que, de cette grotte creusée dans la falaise, les anges, 7 fois par jour, l'emmènent sur la crête, à 1000 m. d'altitude près des cieux, pour se rapprocher de Jésus et lui vouer son adoration.   La Chapelle du Saint Pilon érigée en 1618 pour remplacer le " pieloun " (en provençal piedestal qui était surmonté d'une représentation de Marie Madeleine transportée par les anges : le Saint Pilon), construit pour sa part en 1463, marque le lieu d'où Marie Madeleine communiait avec le Christ. Arrivée au crépuscule de son existence, la Sainte emmenait par les anges rejoint Maximin sur le lieu saint qui deviendra l'Abbaye de Saint-Maximin la Sainte Baume pour y être ensevelit.   Vitraux de la grotte de la Sainte-Baume