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Randonnée Sainte-Baume |
Info. pratiques | |||
Carte IGN | |||
Accés au point de départ | Depuis Marseille rejoindre Gémenos par A502 et RN8 puis empruntez la D2 en direction de Plan D'aups jusqu'au Col de l'Espigoulier. | ||
Balisage | Ce parcours emprunte des sentiers non balisés, des sentiers balisés "non normalisés" tâches bleues et des sentiers balisés en jaune. | ||
Dénivelé | Environ 450 m. | ||
Distance | distance comprise entre environ 9 km (estimation sur carte) et 11 km selon données GPS (données transmises par Charles, visiteur du site) | ||
Temps de marche | J'ai parcouru cet itinéraire en 5h30 comprenant les trèèèèèèès nombreuses pauses photos (paysages et flore), la descente dans l'aven du Plan des vaches et la visite de la Grande Baume mais hors pause déjeuner. | ||
Commentaires | Une très belle randonnée vivement conseillée. La période a, je crois, une grande importance. C'est au début du mois de mai que j'ai parcouru cet itinéraire, la Sainte Baume explosait des mille couleurs de sa flore renaissante. Le plateau des vaches était magnifique. | ||
Iitinéraire | |||
Variante | 2 variantes sont possibles pour raccourcir le temps et le dénivelé :
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Avertissement | Le contenu de cette page est un mémento personnel dont le partage a pour seul but de témoigner de l’attrait des espaces naturels qui nous entourent et de l’intérêt de la randonnée pédestre comme moyen de les découvrir. Il ne s’agit nullement d’un guide de randonnée. D’ailleurs, la situation perçue le jour de cette randonnée a pu évoluer et pourrait ne plus correspondre à la réalité d'aujourd'hui. De ce fait, il appartient à chacun de bien préparer sa sortie. Notamment, il est recommandé de consulter la réglementation en vigueur, de s’assurer que les accès aux massifs sont toujours possibles et les sentiers toujours praticables, de vérifier l'actualité des itinéraires et les prévisions météo. Enfin, il est essentiel d’adapter le parcours à ses propres capacités et limites pour ne pas se mettre en difficulté voire en danger. |
Depuis le parking, se diriger vers le Nord EST, en direction des émergences rocheuses qui dominent le col de l'Espigoulier. Ne pas emprunter le tracé jaune en direction du col du Cros, 50 m. plus au l'Ouest, dans le virage mais suivre le sentier qui s'élève pour rejoindre la ligne de crête.
C'est une ascension un peu raide, surtout à froid, mais nous zigzaguons entre les Hélianthèmes, les Asphodèles, le Thym odorant, les touffes de genêt de Lobel dont les fleurs jaune vif dissimulent des pics acérés, des Santolines, des germandrées, etc ... c'est un festival de couleurs où chaque plante veut être la plus belle pour attirer les insectes pollinisateurs et assurer la survie de son espèce.
Au bout de 25 minutes, et après 3 mille photos de fleurs (!!!), le sentier atteint le pied de la première dent de la roche fourchue (certains la nomme l'Aiguille de la Roque forcade, d'autre le Doigt de Salomon).
Des points de peinture bleu nous invitent à nous engager sur un sentier qui longe la falaise par le Nord. Le sentier en balcon suit les mouvements de la paroi rocheuse. La végétation présente, casse l'impression de vide que peut donner la forte pente qui borde le chemin, coté gauche.
Bientôt le sentier pénètre dans une zone boisée, par forte chaleur, cette pénombre doit être bénie des randonneurs.
Un petit coup d'oeil en arrière, nous avons déjà passé les trois première dents, c'est majestueux, avec le recul ce décor est de toute beauté. Nous poursuivons notre randonnée, le parcours oscille verticalement et horizontalement au gré des courbures de la masse minérale qui nous domine.
Dans une zone sombre à l'abri des feuillus, un petit cairn marque un départ de sentier à droite, il butte quelques mètres plus loin sur un mur rocheux.
C'est le passage Nord qui permet aux randonneurs d'accéder au sommet du Plan des vaches (1h depuis le départ).
C'est un ressaut rocheux, pour lequel la présence de la végétation atténue l'appréhension mais ça reste un passage délicat pour lequel il faut être prudent et attentif.
La partie la plus raide passée, des cairns marquent le cheminement par des blocs qui forment des marches d'escalier. L'ascension s'achève sur une pente herbeuse que l'enfilade de cairns traverse sans se soucier de la superbe vue qui s'offre à nous, vers le Sud Ouest, sur les premières dents érigées comme les créneaux d'une muraille gigantesque.
Nous suivons maintenant le sentier dessiné au sol entre les roches affleurantes qui moutonnent au milieu du manteau d'herbe animé par la petite brise qui rafraîchit ce plateau "d'altitude".
Après avoir flâné pendant 40 minutes sur le plateau, nous sommes parvenus à l'aven.
Bien évidement une inspection des lieux s'imposait.
La descente est délicate et glissante, la prudence est de rigueur, d'ailleurs l'utilisation d'une corde pour assurer la descente est recommandée.
C'est d'autant plus vrai si vous avez l'intention de ressortir un jour !!! Si la descente est délicate, la remontée est, quant à elle, relativement compliquée !!!
Après 20 minutes passé au fond de ce gouffre immense il est temps de remonter mais une question me trotte dans la tête : qu'elle est l'origine de ce mur quasi-circulaire érigé au fond du trou ? Vestiges d'un abri, d'une glacière ??? Je sais que ce plateau a été occupé par les Celto-Ligures (implantation d'un oppidum au Nord du Plateau), les romains ont, pour leur part, utilisé la Tour Cauvin comme point d'observation et de surveillance, ... Ce mur de pierres sèches a-t-il un rapport avec ces occupations ? Mystères !!! (Après recherches, il semblerait que ce mur ait été construit pour le besoin des fouilles réalisées dans ce gouffre).
En seulement 5 minutes de marche après l'aven, nous parvenons à un carrefour marqué d'un grand cairn. Le sentier de droite (Sud Est) rejoint le col du Cros. A gauche (plein Nord), c'est la direction de la Tour Cauvin, c'est donc l'itinéraire à suivre.
Au bout de 15 minutes de marche, le sentier oblique à droite pour quitter le plateau. C'est effectivement le chemin à suivre mais prendre 5 minutes aller/retour pour profiter du point de vue sur la tour Cauvin depuis l'extrême pointe Nord Est du Plan des vaches.
Ensuite, en 10 minutes, nous rejoignons la Tour Cauvin. Un sentier en fait le tour. Nous avons fait notre pause déjeuner ici, le coin est sympas.
3 heures depuis le départ (!!!), les flâneries ont ralenti la cadence mais il n'y a rien à regretter, c'est tellement beau !!!
Après la pause de midi, il est temps de penser à rentrer.
Plusieurs possibilités se présentent à nous :
♦ la première est de descendre par un petit sentier, qui débute au col situé au Nord Ouest de la tour Cauvin, pour rejoindre la piste qui prend naissance au niveau de la RD2 et remonte le vallon du Cros jusqu'au col du même nom. Nous n'avons pas pris cet itinéraire, la piste vue d'en haut n'a rien de bien agréable à parcourir.
♦ la seconde consiste à remonter au Plan des vaches puis, par le sentier pris à l'aller, rejoindre le carrefour du grand cairn et se diriger vers le col du Cros par le sentier orienté Sud Est (Variante 1).
♦ la troisième possibilité, je ne l'ai trouvé sur aucun topo que j'ai consulté sur le web et je l'ai adoptée.
En quittant la tour Cauvin, suivre le sentier pris à l'aller jusqu'au col qui sépare la tour Cauvin de l'extrémité Nord du Plan des vaches mais à la première patte d'oie prendre le sentier de gauche (à droite c'est le début du sentier qui remonte en sens inverse de l'aller).
Option à renouveler deux fois encore pour 2 autres pattes d'oie.
Ce sentier sur lequel nous évoluons est bien visible sur le terrain mais n'apparaît pas sur les cartes IGN.
En 35 minutes, d'une descente agréable sur un sentier ombragé en balcon, nous regagnons le vallon du Cros à hauteur de la source du même nom.
Après un petit tour à la source, il faut remonter la piste direction Sud Ouest.
Des marques jaunes et vertes balisent ce parcours, quelques centaines de mètres plus loin, quitter la piste, à droite, avec le balisage jaune qui remonte au col du Cros (le vert se dirige vers La Brasque).
Le chemin est pentu mais ombragé, en 5 minutes nous atteignons le col du Cros (50 minutes depuis la Tour Cauvin).
C'est ici qu'il est possible d'opter pour la Variante 2 et filer, plein Ouest, par le Chemin des Aurens vers le col de l'Espigoulier annoncé à 35 minutes de marche.
Pour notre randonnée du jour, nous sommes partis Sud-Ouest sur un sentier balisé en jaune qui doit nous conduire à la Grande Baume, annoncée à 15 minutes de marche.
Le sentier descend assez raide, c'est pas bon pour les genoux !!!
Au bout de 10 grosses minutes des pointillés jaunes nous invite, sur notre gauche, à rejoindre un point de vue. Ne pas faire l'impasse, ça ne prend pas plus de 5 minutes mais la découverte aérienne du "Chemin de Fer" de la Sainte Baume vaut son "pesant de cacahuètes".
De retour au sentier jaune, nous pénétrons dans un passage sombre sous la frondaison des feuillus, bizarrement le fond de l'air se rafraîchit, pas de chant d'oiseau et puis soudain une gueule immense s'ouvre devant vous comme pour nous avaler dans ses entrailles ... nous sommes arrivés à la Grande Baume (1h10 depuis la Tour Cauvin).
Cette grotte traversante a fait l'objet de fouilles archéologiques qui ont révélé une fréquentation au Néolithique (-5000 à - 2500 ans avant notre ère).
Muni de lampes, il est possible de faire un tour dans cette grotte dont la superficie n'est pas négligeable.
Au sortir de la cavité, poursuivre la randonnée par le sentier qui descend encore pour rejoindre une piste. Il faut être attentif, un petit cairn, je pense détruit par le passage de VVTistes peu regardant, marque, sur notre droite, le départ du sentier de la remontée (15 minutes depuis la Grande Baume).
En fin de randonnée, cette ascension de 130 m. de dénivelé, exposée aux rayons du soleil, peut être assez éprouvante.
Passer devant 2 cairns posés sur des piles verticales et aprés environ 30 minutes de grimpette toucher le sentier jaune du "Chemin des Aurens" qu'il faut suivre vers l'Ouest, pendant 25 minutes, pour regagner le Col de l'Espigoulier (environ 2h30, avec les pauses, depuis le retour de la Tour Cauvin).
Voilà, la boucle est bouclée, cette randonnée est riche en curiosités ce qui peut expliquer ce timing un peu à rallonge mais c'est aussi ce plaisir de la découverte qui donne un attrait à la pratique de la randonnée.
Loulou