Randonnée massif Saint-Cyr 
Le Mont St-Cyr au départ de La Penne sur Huveaune (13821)

Mon mémo de rando ...

Le Départ s'effectue depuis l'aqueduc de La Penne sur Huveaune, un parking de quelques places attend le randonneur matinal pratiquement sous les arcades de l'édifice.
Depuis ce lieu de stationnement, le tracé jaune suit la route jusqu'à une barrière DFCI, puis entraîne le randonneur jusqu'au sommet de la Candole.

La Candole est cette barre rocheuse qui surplombe la commune au Sud de La Penne sur Huveaune.

Après la barrière DFCI, nous quittons rapidement la zone boisée pour suivre une large piste qui chemine dans ce domaine dominé par la Candole.

A l'occasion d'une courbe à droite, le tracé jaune quitte la piste pour s'enfoncer vers l'Ouest (à notre gauche) sous les frondaisons des pins par un petit sentier.

Suivre cette trace jaune, l'ascension de la Candole débute ici progressivement sur ce sentier qui effectue quelques larges lacets.

Au détour d'un lacet, il est surprenant de découvrir deux volées d'escaliers en pleine nature !!! Il semblerait qu'il s'agisse de vestiges de l'occupation allemande lors de la dernière guerre. L'occupant aurait positionné dans ce secteur des postes d'observation pour surveiller la vallée de l'Huveaune, voie d'accès possible des forces de libération.

Poursuivons notre randonnée, bientôt le tracé jaune se sépare en deux ,un "Y", pour monter à la candolle il faut prendre à gauche, à droite nous parvenons à un surplomb étonnant, voire vertigineux pour certains, au-dessus du vallon des Escourtines.

Face à nous, les collines lancent leurs sommets vers les cieux. Au loin, on semble percevoir le but de notre randonnée, le sommet du mont Saint-Cyr (compter environ 25 minutes depuis l'aqueduc).
 

Notre randonnée se poursuit au fond du vallon qui se dessine à nos pieds, il faut donc descendre. Cette descente n'est pas des plus aisée, la prudence reste de mise : la pente est assez importante et le sentier caillouteux n'est pas bien stable.

Après 12 minutes environ nous voilà dans le vallon des Escourtines.
Le tracé jaune se sépare de nouveau en deux branches, suivre main gauche dans le sens de la montée (légère).
Le petit sentier très agréable serpente au milieu d'une végétation abondante ou, par moment, entre des paroies rocheuses qui forment comme des canyons, c'est un passage agréable.

Petit à petit la végétation se disperse puis les arbres disparaissent, face à nous s'annonce une bonne grimpette à la douce chaleur du soleil matinal.
La pente du sentier s'accentue pour accéder au col de la Limite (compter 1 h10 depuis le départ - alt. 340 m.). 

Nota : Au Col de le Limite, un sentier bleu part à droite, il permet de faire une boucle depuis le Chemin du Vallon des Escourtines : monter par le tracé jaune du vallon des Escourtines et redescendre par le tracé bleu qui emprunte les crêtes. Je n'en sais pas plus, vous trouverez un peu plus d'info ICI. 

La descente est, une fois encore ici, assez raide et caillouteuse alors une fois encore mèfi !! La glissade et la chute guettent le randonneur peu attentif !!

En bas, la large piste parcoure le vallon de Luynant.
Des panneaux du CG13 indiquent les directions possibles, pour nous c'est simple suivre la piste main gauche sens de la montée.

Ce vallon n'est pas vraiment plaisant mais il permet de faire une boucle.
Nous y croisons les ruines du Jas de Henri avant d'arriver à Baralui (alt 353 m.).
Ici plusieurs options sont possibles. Notre randonnée du jour emprunte le tracé Bleu (attention ce balisage a été effacé) qui monte, direction Sud-Ouest vers le col Sabatier (alt. 513 m.), que l'on atteint après 1h05 de marche depuis le col de la Limite.

Au Col Sabatier, le sentier de gauche, plein Sud, monte au Mont Carpiagne. Aujourd'hui, nous donnons la préférence au sentier de droite, qui grimpe plein Nord et bien raide. En haut du raidillon (15 min. de bonne grimpette), le sommet du Mont St-Cyr (alt. 610 m.) se trouve à notre droite, à 5 min. de marche, un énorme cairn marque son emplacement.

Mont St-Cyr égale pause déjeuner ... Yeeeessssssssss !!!

Ici, il faut profiter de la vue à 360° et notamment sur Marseille, sa rade et l'archipel du Frioul, c'est somptueux de manger devant ce panorama.

Après la pause repas, il est temps de penser au retour de cette randonnée.
Toujours par le tracé jaune (attention ce balisage a été effacé), poursuivre, plein Nord sur le sentier de crête, en direction du col Galvaudan.

Après un kilomètre de marche, le sentier tangente les vestiges d'une ancienne vigie (inscription discrète "vigie" sur la roche à gauche du chemin).
D'ici un ancien cheminement descendait directement à la source des eaux vives, coté droit du chemin. Peu employé, il est masqué par les chênes quermès et les argeilas.

Poursuivre donc sur le sentier de crête jusqu'au col Galvaudan.

A l'approche du col Galvaudan, prendre à droite le tracé bleu (attention ce balisage a été effacé) vers la source des Eaux Vives.
En avançant plein Sud, le sentier domine bientôt le vallon de la Barasse pour nous amener à la source des Eaux Vives - depuis le mont St-Cyr 40 min. 

Avec un peu de chance, et si cet itinéraire est pratiqué au printemps, notamment après un épisode pluvieux, il est possible de voir la source débitée.  

 
De la source, par la trace jaune (attention ce balisage a été effacé), il faut maintenant descendre le vallon de La Barasse (direction Nord Est) [Attention, il est de plus en plus difficile de marcher dans le vallon de la Barasse, le sentier n'est plus entretenu et la végétation obstrue de plus en plus le passage] jusqu'à l'intersection avec le vallon Luynant qu'il faut remonter (à droite) avec la trace jaune jusqu'aux panneaux du CG13 vus à l'aller (50 min. depuis la source).

Suivre la trace jaune qui remonte le bon raidillon descendu le matin, la fatigue dans les jambes commence à sérieusement se faire sentir ici.
En haut du raidillon poursuivre la randonnée toujours sur le tracé jaune qui ramène au parking.

Le retour aura duré environ 2h30.
Avant de quitter les lieux, il n'est pas inintéressant de faire un petit tour pour observer l'architecture de  l'aqueduc. Cet édifice de 122 m de long, 12 m. de haut et composé de seize arcades, est sur une branche du canal de Marseille qui fut construit au XIX ème siècle pour acheminer l'eau de la Durance à Marseille et dans les terres agricoles du terroir marseillais et des villes limitrophes.

                        Loulou