Mon mémo de rando ...
Départ : Depuis la Résidence castel-roc ou la Résidence Saint-Cyr, rejoindre l'ancien terrain de foot qui relie ces deux résidences. Depuis l'angle Sud du terrain, empruntez le large sentier qui longe une clôture vers le Sud. On parvient à une voie goudronnée (présence d'une barrière PFCI). De là s'orienter à gauche (vers le Nord/Nord Est) et suivre la piste qui s'élève sous une pinède. Cette piste se rétrécit rapidement en un sentier qui serpente plus ou moins et qu'il faut suivre jusqu'à la barre rocheuse de Saint-Tronc au dessus de laquelle est érigée une petite croix.
1- Suivre à droite le petit sentier qui monte en direction du sommet de Sainte-Croix. D’anciennes traces bleues balisent ce chemin. Le tracé bleu s’élève à l'EST, vers l'antenne, sur une pente assez raide, à quelques reprises, il est nécessaire de poser les mains sur la roche pour passer quelques petits ressauts rocheux.
Le sentier ne monte pas au sommet du Mont Sainte Croix, il se sépare en deux (petit cairn) à quelques dizaines de mètres du point culminant (alt. 320 m) et le contourne par le Nord.
Nota : Au cairn, le sentier de droite accède au sommet qui ne présente aujourd'hui plus que l'intérêt du point de vue mais sachez que ce lieu a un passé riche, l'encadré gris en fin de page vous en donne un petit aperçu ...
2- Descendre les pentes Est du Mont Sainte Croix en suivant les traces bleues puis longer la clôture de la carrière PERASSO, très bruyante en semaine, laisser plusieurs départ de sentier à gauche et venir buter sur un sentier qui domine le Parc des Bruyères. Pour notre randonnée, suivre le large sentier à droite, vers l'Est, dans une ascension raide et caillouteuse vers 2 pylônes de lignes haute tension.
Ensuite, suivre le cheminement tracé en crête et profiter du paysage provençal de garrigue qui s'offre à vos yeux.
3- Après environ 1,5 km de distance et 220 m. de dénivelé positif, récupérer le tracé bleu arrivant, à gauche, du Parc des Bruyères et le suivre toujours en crête jusqu'au Pas de la Gibecière, un carrefour de sentiers jaune et bleu orné d'un rocher de forme particulière (alt. 590 m.). Poursuivre 5 minutes vers le Nord Est pour rejoindre le sommet Saint-Cyr (alt. 610 m.). Variantes :
1- Extension possible jusqu’au sommet de Mont Carpiagne : au Pas de la Gibecière prendre à droite le sentier jaune qui descend abrupt vers le col Sabatier (513m) pour remonter en face vers le Mont Carpiagne (646 m) qui offre un superbe panorama à 360°. A noter que l'ascension de Carpiagne est assez raide également. Retour au mont Saint-Cyr par le même sentier mais aussi possibilité de réaliser une boucle plus longue qui ne sera pas traitée ici.
2- Du sommet du mont Saint-Cyr, il est possible de descendre côté Nord mais le périple devient très compliqué pour regagner le point de départ.
Pour ma part, je suis retourné sur mes pas jusqu’au Pas de la Gibecière.
4- Le retour de la randonnée se fait par le tracé jaune portant l'indication "Le Parc par les Vallons" partant au Sud Ouest depuis La Gibecière. La descente est un peu longue avec un dénivelé négatif de 460 m environ, attention les genoux !!
Passer au "Pas de Richaud", rocher gravé peint en jaune et bleu qui marque un carrefour (alt. 400 m): - à gauche en bleu le sentier qui remonte sur la crête,
- à droite, un balisage bleu ramène au Parc des Bruyères par le sentier des crêtes (passage à la baume de la poudrière), - tout droit, c’est mon option, retour au Parc des Bruyères par le vallon de l'Evêque.
5- Descendre le vallon, passer plusieurs vestiges de fours à chaux artisanaux pour rejoindre le Parc des Bruyères (présence de 2 citernes DFCI vertes). Suivre la piste qui descend vers le Nord Ouest jusqu’à une patte d’oie (alt. 120 m.). Prendre la piste en face qui remonte au milieu des oliviers.
6- Après un replat, dans la courbe à gauche et avant que la piste ne redescende, emprunter le petit sentier à gauche (sans balisage) qui s’élève en direction de la barre rocheuse qui abrite quelques voies d’escalade. Avant l’incendie de juillet 2009, une belle pinède recouvrait ce coteau.
Variante : Si vous êtes sur les genoux, au lieu de remonter par ce petit sentier, poursuivre sur la piste pour rejoindre l'entrée du Parc des Bruyères, en 10 min. environ, pour récupérer le bus RTM n°17.
2- Plusieurs cheminements s’entrecroisent, il faut poursuivre quasiment jusqu’au pied de la barre rocheuse puis la longer. Le sentier se perd un peu sous les chênes kermès. Rejoindre un talweg, le remonter à droite jusqu’au col (alt. 230 m.) et rejoindre 30 mètres plus loin le vieux balisage bleu suivi plus tôt en descendant du Mont Sainte-Croix (repère 2).
Encore quelques efforts pour gravir le Mont Sainte-Croix et puis, par le même chemin que celui suivi à l'aller, redescendre vers la barre de Saint-Tronc et sa croix perchée sur sa proéminence rocheuse.
1- Arrivé là, soit récupérer le cheminement pris à l’aller pour le parcourir en sens inverse, soit suivre tout droit le tracé bleu ancien (plus ou moins visible) jusqu'en bas, pour rejoindre l'ancien terrain de foot du départ.
A bientôt.
Loulou
Un passé effacé de la mémoire collective ... Les curieux pourront accéder au sommet du mont Sainte Croix en suivant un sentier qui part à droite du tracé bleu au niveau du petit cairn. L’appellation de cette colline n’est pas bien connue des marseillais, pourtant le Mont Sainte-Croix est mentionnée dans de multiples documents : - sur les cartes de Cassini (relevés effectués de 1756 à 1789, publication des cartes de 1756 à 1815), - dans les "Promenades artistiques autour de Marseille" de Marius CHAUMELIN (1854) qui raconte "De toutes les collines qui s'élèvent dans le voisinage de Marseille, celle de Sainte-Croix est l'une des plus âpres et des moins accessibles.", - dans son ouvrage "Histoire du Quartier de Saint-Loup", l'Abbé J.-J. CAYOL écrit en 1866 "A l'Ouest du Puits de Paul se trouve la colline Sainte-Croix, dont nous parlerons dans la suite." mais aussi "... depuis ce temps le monastère de Saint-Victor fut paisible possesseur des propriétés de Saint-Tronc, où se trouve le seul chemin possible pour arriver à Sainte-Croix, la colline étant inaccessible de tout autre coté ..." Accéder au sommet de Sainte-Croix, c’est pouvoir profiter d'une belle vue sur Marseille, mais aussi découvrir les inscriptions gravées dans la roche : des noms accompagnés de dates, 1776, 1858, ... Nous pouvons nous interroger sur l'origine de la présence de ces inscriptions ... Il faut savoir que le mont Sainte-Croix était autrefois un lieu de pèlerinage où l'on venait en procession, selon l'abbé CAYOL. Sur ce sommet était érigée la chapelle Sainte-Croix, qui était certainement le terme de ces processions qui partaient du quartier de Saint-Loup et suivaient jusqu'au sommet un chemin ponctué d'oratoires. Des vestiges de ce sentier de procession sont parfois visibles sous la végétation. L’abbé CAYOL relate qu’en 1645 la messe était encore donnée dans la Chapelle Sainte-Croix et que le 3 mai 1710 la chapelle fut interdite par l'Evêque. En 1854, témoigne Marius CHAUMELIN, il ne restait que deux murs en ruine. Aujourd'hui seuls subsistent quelques restes de mortier encore accrochés au rocher mais sans connaitre l'histoire du lieu, ces traces passeront inaperçus. La date de construction de ce lieu de culte, est un mystère. Certaines sources attestent qu'elle serait l'œuvre des moines ou religieuses de Saint-Victor (Abbaye de Saint-Victor à Marseille) qui occupaient un monastère (ou couvent) à Saint-Tronc, à l'emplacement actuel du groupement d'immeubles dénommé "Sainte-Croix" !! Pour en savoir plus vous pouvez consulter l'ouvrage de l'Abbé CAYOL ICI |